Burroughs, William S.

Burroughs (c) Mathieu Bourgois
Burroughs (c) Mathieu Bourgois

William S. Burroughs

Né à Saint-Louis en 1914, William Burroughs est mort en 1997 à 83 ans. A la fin de ses études, il émigre à New York, plonge sciemment dans le monde de la pègre et devient intentionnellement héroïnomane. Parallèlement, à l’université de Columbia, il fait la connaissance de Ginsberg et de Kerouac.
Vers 1950, Burroughs se met à écrire. Il tue sa femme accidentellement et s’éclipse en Amérique du Sud.
En 1954, il s’installe à Tanger qu’il ne quittera qu’en 1964. Ses intoxications se font de plus en plus aigües. Après sa désintoxication entreprise à Londres, il se met à écrire beaucoup : Le Festin nuLa Machine molleLe Ticket qui explosaNova expressLes Derniers mots de Dutch SchultzLe JobLes Garçons sauvages
C’est en 1975 que Burroughs est reparti vivre à New York, où il est devenu une des « stars » de la « scène new-yorkaise ». Gourou de la Beat Generation, éminence grise controversée de l’avant-garde internationale, prophète sombre à l’humour des plus noirs, William Burroughs a eu une influence avec laquelle peu d’écrivains vivants ont rivalisé.

« Sans doute le seul romancier américain actuel qui soit véritablement possédé par le génie. »
Norman Mailer

 

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