Grande Couronne

Grande Couronne

Salomé Kiner

Nous sommes en France, à la fin des années 1990. Dans une ville de banlieue pavillonnaire, une adolescente regarde passer les trains qui filent vers Paris. Elle a des projets plein la tête : partir, devenir hôtesse de l’air et surtout, plus urgent, s’acheter des vêtements de marque.
Mais comment faire quand on n’a pas assez d’argent de poche et que la vie dont on rêvait se révèle être un champ de cactus ?
Car en attendant, sa famille vacille et ses repères sont chamboulés. En moins d’un an, sans renoncer à ses désirs, elle devra tout apprendre : comment classer ses émotions, tenir tête à ses copines, assumer des responsabilités trop grandes pour elle et vivre ses premières expériences sexuelles.
Si l’adolescence est une ligne de crête menant à l’âge adulte, l’attachante héroïne de Grande Couronne s’y tient en équilibriste, oscillant entre le trivial et le terrible. Mais elle a une arme : une vision au laser grâce à laquelle elle dresse un tableau de son époque et de ses émotions aussi drolatique qu’impitoyable.

Entretiens

« J’ai voulu faire un chant d’amour à la famille, et même si les différents membres de la famille ont des comportements qui blessent beaucoup la narratrice, au fond d’elle même elle sait que chacun essaie de vivre et de se fabriquer la meilleure vie possible pour lui-même. »

Vidéo 1/2 : où il est question de bandes d’adolescentes, des années 90 et sa frénésie de consommation et de l’oralité et de la rugosité de la langue.

Vidéo 2/2 : où il est question des trains de banlieue qui filent vers la Capitale, des fantasmes, des responsabilités parfois trop lourdes à porter et de La Vie devant soi d’Emile Ajar.