Fracassé

Fracassé

Hanif Kureishi

Le 26 décembre 2022, alors qu’il passe les fêtes de fin d’année à Rome dans la famille de son épouse, Hanif Kureishi perd connaissance et fait une chute. Quand il se réveille, on lui apprend que cet accident le laissera définitivement paralysé. Mais très vite, pour ne pas se laisser abattre sur son lit d’hôpital, Hanif Kureishi veut écrire, s’exprimer, pour survivre, ne pas devenir fou. N’étant plus capable de faire usage de ses mains, il commence à dicter des phrases à ses proches. Pour faire le récit, jour après jour, de sa nouvelle vie.

Sa famille devient sa plume et le témoin de ses pensées les plus personnelles, sur son état de santé, mais également sur son passé, son couple et ses enfants, l’amour, l’immigration, le sexe et l’écriture. En résulte ce journal d’une existence en morceaux, consignée avec une honnêteté cinglante, et un humour souvent féroce. L’auteur se dévoile et partage avec nous son quotidien, fait de vulnérabilité et de douleur. Il évoque sans fard tout ce qu’il a perdu, mais il se montre aussi animé par des sentiments de gratitude, d’humilité et d’amour. Et par un secret espoir : pouvoir écrire à nouveau son nom, un jour, de ses propres mains.

En plus de sa qualité de témoignage extraordinaire, Fracassé est aussi une porte d’entrée dans l’univers et l’œuvre du grand écrivain qu’est Hanif Kureishi.

Traduit de l’anglais par Florence Cabaret.

 

« Extraordinaire, unique et incontournable. Aussi profond et affecté que Le Couteau de Salman Rushdie. »
The Independent

« Brut et sincère. Les fans de Kureishi découvriront dans Fracassé une source d’inspiration profuse tout en retrouvant sa voix singulière et son humour grinçant. »
The Guardian

« Seul Kureishi pouvait reconstruire aussi bien ces morceaux d’une vie fracassée. »
Financial Times

« Dans ce récit remarquable d’une chute dévastatrice, beaucoup de choses sont fracassées, mais certaines restent parfaitement intactes. L’humour, le talent, la curiosité, la clarté et la malice de Hanif sont tous là et justes. J’ai adoré. »
Zadie Smith