Journal II

Journal

Volume II

Sontag Susan

« Le caractère tourmenté de Susan Sontag est bien connu, mais elle était loin de tout voir constamment en noir. Il est impossible de lire ces journaux sans déceler des aspects plus chaleureux de sa personnalité : son admiration profonde pour certains artistes qu’elle côtoyait, l’énergie infatigable qu’elle déployait pour les encourager et faire connaître leur œuvre. [Dans ce journal] on découvre une Susan Sontag âgée de trente-deux ans, prenant conscience qu’elle n’était pas immortelle, que sa vie prendrait fin, de la même façon que la conscience est attelée à la chair. Mais là encore, ce n’est peut-être pas si vrai : le langage, qui peut saisir et incarner la conscience, survit, et a sa propre chair. » Emily Greenhouse, The New Yorker

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Rabinovitch.